La cession d'entreprises, un métier en évolution

La cession d'entreprises, un métier en évolution

Au cours des dernières décennies, la vente d’entreprises s’est professionnalisée. Cette évolution est aujourd’hui soutenue par la technologie, avec des outils qui apportent une réelle valeur ajoutée au processus. Raphaël Abou et Marc Kobylinski, Managing Director du cabinet de fusions et acquisitions Allyum, lèvent le voile sur les derniers développements du métier.

Parmi les nouveautés dans le domaine de la vente de sociétés, y compris familiales, citons d’abord l’augmentation du nombre d’acteurs susceptibles de se porter acquéreurs.

“Auparavant, on vendait son entreprise à un concurrent, un client ou un fournisseur”, précise Raphaël Abou. “Davantage d’acteurs sont désormais impliqués dans le processus. En tant que conseiller, il nous faut analyser l’entreprise: comprendre ce qu’elle fait, dans quel écosystème elle peut s’intégrer et quels candidats elle peut intéresser, afin d’être en mesure d’identifier des acheteurs pertinents. Les nouveaux acteurs qui investissent dans l’achat d’entreprises comprennent notamment les fonds de private equity et les family offices, organisations qui gèrent le patrimoine de familles fortunées. Pour mieux guider le processus de cession, il est important de connaître leur stratégie, leur manière de travailler et le type de proposition qui peut les convaincre.”


Des bases de données performantes


“Un autre élément qui a significativement fait évoluer le métier est le recours à des bases de données extrêmement puissantes pour dénicher des acquéreurs potentiels”, ajoute Marc Kobylinski. “Elles sont coûteuses mais indispensables pour étendre la sphère des candidats à l’achat.”


Allyum utilise une base de données qui recense tous les investissements des fonds de private equity. Elle permet ainsi de déterminer le type de société dans lequel chaque fonds a investi et les acquisitions que ces sociétés ont elles-mêmes réalisées.

“Grâce à cet outil, nous pouvons nous montrer extrêmement réactifs. Nous détectons rapidement vers quels candidats la société peut se tourner et les raisons pour lesquelles il est avantageux pour le fonds de l’acquérir, ce qui fait gagner énormément de temps à nos clients.”


Ces bases de données étant internationales, Allyum a pu vendre des sociétés du Brabant wallon à des fonds d’investissement américains, par exemple.



Un outil de valorisation innovant


Forte de plus de 15 années d’expérience dans le domaine des fusions et acquisitions, Allyum a conçu une innovation technologique: une application de valorisation automatisée proposée gratuitement sur son site internet. Au moyen d’un formulaire comptant cinq questions et quatre chiffres, elle calcule instantanément la fourchette de valeur des entreprises. L’algorithme mis au point par Allyum s’appuie sur des données de marché fournies par les grands cabinets d’analyse financière.


“Ce moteur très efficace a déjà effectué plus de 500 valorisations d’entreprises, avec un degré de précision assez remarquable”, avance Raphaël Abou.

“Il brise l’isolement du dirigeant d’entreprise ou de société familiale qui se demande combien vaut sa structure. L’application lui offre la possibilité de le faire de manière confidentielle, automatisée, sans aucun jugement. Les utilisateurs reçoivent par e-mail un rapport comportant une estimation de la valeur de l’entreprise, ce qui aide le dirigeant à identifier les perspectives qui se présentent à lui.”


They Trusted Us